Si nous nous bornions a parler des auteurs, des ouvrages et des interprètes, not-re besogne, en dépit d'un assez considérable apport personnel de recherches et de souvenirs, était relativement facile n'avait-elle pas été déjà faite, et, au moins partiellement, bien faite Ninsistons pas sur l'ouvrage de Castel — Blaze, que cependant ses inexactitudes et sa rédaction diffuse n'enzpéchent point d'étre amusant et souvent utile; mais celui qu'octave Fouque a consacré a la salle Ventadour est un travail consciencieue, d'une réelle valeur. Combien d'autres écri vains musicaux se sont, a des degrés divers, sous des formes variées, essayés dans cette carrière! Il y avait donc plutôt lieu de nous placer au point de vue de l'histoire des directions successives. Or, cette histoire est singulièrement embrouillée et obscure, et nous ne nous serions pas hasardé la raconter, si nous n'avions eu la bonne fortune de mettre la main sur un grand nombre de pieces authentiques absolument ignorées qui jettent dans ces ténèbres un jour nouveau, et sur toute une correspondance inédite qui nous a permis de laisser, pour ainsi dire, la parole aux intéressés eux-mêmes. Cette correspondance se rapporte précisément à la période la plus brillante de l'histoire du théâtre-italien au XL 8 siècle, celle a laquelle présida Robert, assisté de Severini, avec l'in?uence occulte,_îl.