<b>1923. Le corps d'un homme est retrouvé décomposé et plié dans un étui de contrebasse...</b><br><br>Alertée par l'odeur, Zaza, la petite serveuse perdue dans tous les sens du terme et qui cherche son Manu partout, panique. C'est forcément lui, dans la contrebasse. Le Commissaire de la PJ du Quai des Orfèvres est à l'hôpital. Simon, alarmé par la Gandolle, vient à sa rescousse pour résoudre cette affaire peu commune.<br><br>Dans cette enquête où des meurtres se succéderont sans qu'il ne puisse rien y faire, Simon va découvrir l’envers du décor de ces cabarets parisiens où se mêlent le talent des artistes et la fascination du public. Il va rencontrer l'Oiseau, meneuse de revue charismatique et sèche aux mœurs dépravées. Vivra dans l'intimité d'une équipe de musiciens, tous solidaires et liés par la même frénésie. Parmi eux, Edwin, le percussionniste américain amateur de jazz ; Amédée, un accordéoniste timide et Lazare, le chef d’orchestre détesté car il est en jambe avec la patronne. Il rencontrera Chastignole, le mari de l'Oiseau et patron insensible du Cabaret. Il sera guidé par Jojo, le régisseur spontané et rustique de la salle et découvrira ce qu’est la vie d’un croque-note.<br>Il retrouvera le Petit Canit d'Huguette, où l'on mange stéphanois, et où l’on parle en Gaga. Avec le Commissaire et la Gandolle ils parleront en argot et se permettront tous les excès. Dans cette enquête du début des Années folles, Simon se retrouve au spectacle, celui que l’on ne montre pas aux spectateurs. Il entendra le bourdonnement pervers et sordide qui persécute ce monde des arts de la nuit où la joie n'est bien trop souvent qu'illusion.<br><br><b>Retrouvez Simon pour un thriller haut en couleurs dans le Paris populaire des années 20 !</b><br><br>EXTRAIT <br><br>Simon roulait vite. Le Commissaire était à l’hôpital. C’est tout ce qu’il savait. Il avait peur. Il était triste, comme cette route trop droite, interminable, et ces villages sans imagination où il était obligé de vivre. Il pensait au bonheur, Simon. Si éphémère. Si fragile. Cette gigantesque escroquerie qui faisait tourner le monde et menait les gens par le bout du nez. La vie reprend toujours ce qu’elle a donné et elle allait lui faucher son Commissaire. Lui qui était si fier de ne rien posséder, voilà qu’il comprenait qu’il était riche. Lui qui était fier d’être libre, voilà qu’il comprenait qu’il était prisonnier. C’était une catastrophe. Il s’était laissé avoir.<br><br>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE <br><br>L'enquête est toujours aussi prenante, c'est drôle mais en même temps chargé de réalisme. [...] Il y a un petit lexique de l'argot des musiciens qui est très agréable à lire. Je le conseille à tout ceux qui aime la musique et les années folles. C'est là une belle occasion de passer derrière la scène. - <b>Rosie43, Babelio</b><br><br>À PROPOS DE L'AUTEURE <br><br>Après vingt ans de carrière dans la musique, <b>Annabel</b> écrit des romans policiers dont les intrigues se situent dans le milieu de la nuit qu'elle connaît bien. Stéphanoise de naissance et, tout comme son détective, Parisienne par obligation, Annabel propose des polars se déroulant au creux des Années folles et nous dévoile les us et coutumes des habitants du monde artistique mais aussi des gens de la rue, du milieu ouvrier, des courtisanes, des aristocrates ou encore celui des musiciens. <i>Les Pigalliers</i> est le tome 3 de la série des <i>Enquêtes de Simon</i>.<br>