Je m&rsquo;appelle Jean-Louis de V&eacute;nasque. J&rsquo;appartiens &agrave; une ancienne famille navarraise dont l&rsquo;anc&ecirc;tre fut compagnon du roi Henri IV, combattit &agrave; ses c&ocirc;t&eacute;s &agrave; Arques et &agrave; Ivry et obtint plus tard, en r&eacute;compense de ses services, le comt&eacute; de V&eacute;nasque et la seigneurie d&rsquo;Orio. Notre nom revient souvent dans les chroniques et m&ecirc;me dans l&rsquo;histoire de la vieille France. Il y a tout lieu de craindre qu&rsquo;il ne disparaisse, apr&egrave;s moi, non seulement, h&eacute;las ! de l&rsquo;histoire, mais m&ecirc;me des registres de l&rsquo;&eacute;tat civil&hellip;<br />Depuis la R&eacute;volution, la derni&egrave;re branche existante de notre race a v&eacute;cu avec le regret des splendeurs et des gloires pass&eacute;es dans notre ch&acirc;teau h&eacute;r&eacute;ditaire d&rsquo;Orio. J&rsquo;y suis n&eacute; le 4 avril 1872. Mon p&egrave;re avait alors pr&egrave;s de quarante ans.