Daniel Bonetti (1950-2015) a cette fois emprunt&eacute; un chemin de traverse d&eacute;finitif.<br />Le pr&eacute;sent recueil vaut d&egrave;s lors hommage &agrave; lui rendu. A d&eacute;faut de sa voix, qui d&eacute;sormais s&rsquo;est tue, il nous reste ses &eacute;crits. Outre ses livres, notamment L&rsquo;arbre effeuill&eacute; et autres brindilles et Nouvelles d&rsquo;absence, il a r&eacute;dig&eacute; de nombreux articles. Quelques uns de ceux-ci sont ici rassembl&eacute;s et pr&eacute;sent&eacute;s dans l&rsquo;ordre chronologique qui s&eacute;pare &laquo; La sc&egrave;ne finitive &raquo; (1987) de &laquo; Cet obscur objet du bruissement de la langue &raquo; (2015).<br />La po&eacute;sie de ces deux titres n&rsquo;aura sans doute pas &eacute;chapp&eacute; au lecteur. Gageons qu&rsquo;il pourra, au fil des pages, partir &agrave; la d&eacute;couverte de l&rsquo;h&eacute;ritage que nous a laiss&eacute; cette plume alerte et qu&rsquo;il s&rsquo;en trouvera, de ce fait, relanc&eacute; dans son propre questionnement.<br />Nous laisserons &agrave; Daniel le mot de la fin, &agrave; moins que ce soit celui d&rsquo;un nouveau d&eacute;part&hellip;<br />&laquo; Il se l&egrave;ve alors, reprend son b&acirc;ton de marche et, d&#39;un pas h&eacute;sitant, il s&#39;&eacute;loigne dans la brume du temps &raquo;.