Dans un contexte mondialis&eacute; et rendu plus instable par la succession des crises &eacute;conomiques et financi&egrave;res, les exigences de la soci&eacute;t&eacute; se sont accrues face &agrave; la d&eacute;pense publique. Elle attend de l&rsquo;argent public qu&rsquo;il assure efficacement, et au meilleur co&ucirc;t, le financement de la protection sociale, des services publics et de l&rsquo;action de l&rsquo;&Eacute;tat. Devenu un outil indispensable d&rsquo;analyse et de r&eacute;gulation, le contr&ocirc;le des finances publiques s&rsquo;est ainsi consid&eacute;rablement &eacute;largi et diversifi&eacute;, dans ses objets comme dans ses m&eacute;thodes.<br /><br />Garantir la fiabilit&eacute; et la sinc&eacute;rit&eacute; de la situation financi&egrave;re de l&rsquo;&Eacute;tat, dans un contexte international et europ&eacute;en marqu&eacute; par l&rsquo;harmonisation des normes ; veiller &agrave; la r&eacute;gularit&eacute; de la gestion, analyser son co&ucirc;t et ses r&eacute;sultats, formuler des recommandations pour am&eacute;liorer son fonctionnement, et v&eacute;rifier leur mise en &oelig;uvre ; fournir une expertise rigoureuse et objective propre &agrave; nourrir le d&eacute;bat public. Telles sont les missions d&rsquo;un contr&ocirc;le moderne qui am&egrave;ne &agrave; reconsid&eacute;rer l&rsquo;exercice de la responsabilit&eacute;, aussi bien par les acteurs politiques, Parlement et ex&eacute;cutif, qu&rsquo;au sein de la sph&egrave;re administrative, conduite &agrave; adapter ses pratiques et sa culture.