Un jeune herboriste frais &eacute;moulu de l&rsquo;Universit&eacute; est envoy&eacute; en Gr&egrave;ce par le jardin des Plantes pour un voyage d&rsquo;&eacute;tudes. Log&eacute; dans une modeste pension en compagnie des individus les plus divers, il a ou&iuml; dire que des bandits sillonnent les routes grecques mais n&rsquo;imagine pas la palpitante et effrayante aventure o&ugrave; va le mener son amour de la science.<br />En route pour le Parn&egrave;s &agrave; la recherche de plantes rares, il se propose galamment d&rsquo;accompagner deux Anglaises &agrave; cheval, une lady geignarde et sa fille d&eacute;licate, dont il ne tarde pas &agrave; s&rsquo;&eacute;prendre. &Agrave; peine ont-ils chevauch&eacute; quelque temps qu&rsquo;une troupe de brigands leur barre la route. Leur chef n&rsquo;est autre que le grand Hadgi-Stavros, surnomm&eacute; &laquo; le roi des montagnes &raquo;. C&eacute;l&egrave;bre pour s&rsquo;&ecirc;tre illustr&eacute; pendant la guerre d&rsquo;ind&eacute;pendance, mais aussi pour avoir pill&eacute; et br&ucirc;l&eacute; des villages entiers, le vieux palicare tutoie les politiciens et fait trembler l&rsquo;arm&eacute;e. Pris en otage par ces barbares, nos trois Occidentaux ne sont pas au bout de leurs surprises. Le prince des brigands, r&eacute;put&eacute; pour sa cruaut&eacute;, se r&eacute;v&egrave;le aussi un h&ocirc;te courtois et un redoutable homme d&rsquo;affaires. La vieille lady refusant obstin&eacute;ment de payer la ran&ccedil;on, leur s&eacute;jour se prolonge. M&ucirc; par son amour pour la belle Mary-Ann, le na&iuml;f &eacute;tudiant fr&ocirc;le la mort dans de multiples tentatives d&rsquo;&eacute;vasion, jusqu&rsquo;&agrave; un revirement pour le moins inattendu.<br />Ces aventures racont&eacute;es comme une histoire v&eacute;cue sont distrayantes par leur caract&egrave;re &eacute;chevel&eacute;, mais surtout par leur dr&ocirc;lerie : Le ton satirique donne du relief &agrave; l&rsquo;actualit&eacute; de l&rsquo;&eacute;poque, les situations les plus d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;es sont aussi les plus cocasses, et l&rsquo;on devine la jubilation de l&rsquo;auteur &agrave; manier l&rsquo;art du bon mot, et &agrave; brosser les portraits pittoresques de personnages tout en contradictions.