&quot;L&rsquo;Aiglon&quot; d&rsquo;Edmond Rostand est un drame en six actes et en vers, repr&eacute;sent&eacute; pour la premi&egrave;re fois au Th&eacute;&acirc;tre Sarah-Bernhardt, le 15 mars 1900.<br /><br />L&rsquo;action d&eacute;bute &nbsp;en septembre 1830, au palais de Schoenbr&uuml;nn en Autriche. L&rsquo;Aiglon est le fils de Napol&eacute;on Ier et de Marie-Louise d&rsquo;Autriche, appel&eacute; &agrave; sa naissance roi de Rome et maintenant duc de Reichstadt. Il a &eacute;t&eacute; &eacute;lev&eacute; &agrave; la cour de son grand-p&egrave;re autrichien, l&rsquo;Empereur Frantz, apr&egrave;s l&rsquo;abdication de Napol&eacute;on en 1815. L&rsquo;Aiglon a 19 ans. &nbsp;Autour de lui, et malgr&eacute; la vigilance du Prince de Metternich, des alliances se nouent, des complots s&rsquo;organisent pour le ramener en France afin qu&rsquo;il succ&egrave;de &agrave; son p&egrave;re. Mais le spectre h&eacute;ro&iuml;que de Napol&eacute;on hante et &eacute;crase le jeune homme, id&eacute;aliste et r&ecirc;veur. Il a une sant&eacute; fragile et ne se sent pas pr&ecirc;t : il craint de ne pas &ecirc;tre &agrave; la hauteur. Quand il est enfin convaincu par Flambeau, un ancien grognard de l&rsquo;arm&eacute;e napol&eacute;onienne, de fuir l&rsquo;Autriche pour rejoindre Paris...<br /><br />Les 6 actes ont des titres symboliques : <i>Les ailes qui poussent &ndash; Les ailes qui battent &ndash;Les ailes qui s&rsquo;ouvrent &ndash; Les ailes meurtries &ndash; Les ailes bris&eacute;es &ndash; Les ailes ferm&eacute;es</i>.