<b></b><b>Un recueil de poèmes d'une grande sensibilité.<br/></b><br/>Marseillais de naissance mais créole de sang, la France a été mon berceau, le pays de PAGNOL a bercé mon enfance tout autant que MISTRAL ou Alphonse DAUDET. Je suis pourtant du pays de FANON et de Monsieur CESAIRE et si je n’ai pas ses mots j’ai malgré tout le même goût du littéraire. <br/>Pourtant ce n’est pas l’école qui m’a contaminé, juste bon cancre et bon mauvais élève, j’étais tellement dans la lune qu’on bien cru que je serai astronaute (là, vous êtes censé rire).<br/>Ballotté par l’Assistance Publique j’ai longtemps été prisonnier de cette logique tordue qui voulait me destiner à devenir ce toxicomane que j’ai été longtemps. Perdu au milieu de la France autant qu’au milieu de ma vie, j’ai plus rêvé l’amour que je ne l’ai vécu. Je l’ai pourtant touché du bout du cœur sans pour autant réussir à l’apprivoiser. <br/>Et puis est arrivé cette grosse envie de reconstruire ce qui chez moi était mal construit, avec une overdose de foi et cette certitude d’avoir à mes cotés ce Dieu d’éternité qui semble toujours nous échapper.<br/>Alors, j’ai pris les mots à bras le cœur et j’ai poétisé toutes mes émotions ou presque. J’ai voulu dire encore, avant que tout ne meure, ces mots doux qui ne se disent plus. <br/>J’ai de ma France ce profond romantisme qui m’a appris qu’aimer beaucoup ne suffit pas, il faut aimer longtemps pour être à peu près sûr d’aimer vraiment.<br/><br/><b></b><b>Découvrez les poèmes d'Eugène Jean-Michel Mangata dans ses <i>Courtésies</i> dans lesquelles il raconte et transmet ses émotions.</b><br/><br/>EXTRAIT<br/><br/>Va donc remiser ta tristesse<br/>Dans le dernier de tes placards<br/>Du fin fond de ton cœur<br/>Empare toi de sa tendresse<br/>Et fais toi s'en un étendard <br/>Gausse toi de ceux qui se moquent<br/>Et qui te rendent la vie glauque<br/>Dés que tu sourie c’est gagné <br/>La vie est belle comme en été <br/>Si tu dois mourir d’une chose<br/>Que seul l’amour en soit la cause<br/>Car tu seras ressuscité <br/>Dès que quelqu’un voudra t' aimer.<br/>Toutes les guerres <br/>et tous les combats<br/>Ne feront pas baisser tes bras<br/>Qu' il soit un misérable ou roi <br/>Ton cœur sait qui il aimera<br/><br/>