contributions indirectes. C&rsquo;est ce qu&rsquo;on nommait les Fermes g&eacute;n&eacute;rales, la concession en &eacute;tant faite g&eacute;n&eacute;ralement pour tout le royaume(3).<br />L&rsquo;organisation des Fermes g&eacute;n&eacute;rales remontait &agrave; Colbert. Ce grand ministre avait trouv&eacute; la perception des &laquo; deniers du roi &raquo; dans la plus pittoresque confusion. Ici, elle &eacute;tait abandonn&eacute;e &agrave; des r&eacute;gisseurs ; ailleurs quelques financiers l&rsquo;avaient prise &agrave; bail ; contrats aux conditions diverses et variables. Un contr&ocirc;le exact &eacute;tait presque impossible. Colbert r&eacute;solut de confier la lev&eacute;e des imp&ocirc;ts indirects &agrave; une seule compagnie. Le 26 juillet 1681, un syndicat de capitalistes, comme on dirait aujourd&rsquo;hui, une soci&eacute;t&eacute; de &laquo; partisans &raquo;, comme on disait alors, afferma, pour une dur&eacute;e de six ans, moyennant une redevance annuelle de 56.670.000 livres, les droits de traite (c&rsquo;est-&agrave;-dire de douane et de circulation), les droits de gabelle, d&rsquo;aides et de domaines (ces derniers repr&eacute;sentant les revenus produits par les domaines propres du roi(4)).<br />Ces baux furent renouvel&eacute;s de six ans en six ans, jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 1726, o&ugrave; la compagnie des Fermes g&eacute;n&eacute;rales fut