<b>Un recueil de poèmes comme un hommage aux femmes.</b><br/><br/>Je crois même, en faveur du mot,<br/>Pouvoir ajouter quelque chose,<br/>…<br/>[C’est] que, pour le temps où le mot<br/>Viendra seul, hélas, sans la chose,<br/>Il faut se réserver le mot<br/>Pour se consoler de la chose !<br/><br/>Outre cet exquis <i>Le Mot et la chose</i> (dont extraits), très XVIIIe siècle, qui fut repris notamment par Juliette Gréco et par le groupe « Chanson plus bifluorée », l’abbé de l’Attaignant écrivit <i>J’ai du bon tabac</i>. J’arrêtai la cigarette bien avant d’être fondé à commettre ce <i>Lys en cieux</i> au titre parlant.<br/>Le rapport s’arrête à un hommage jubilatoire à la femme. Elle est l’avenir de l’homme, elle sera aussi le plus délectable de son passé. La galanterie va de l’introductive supplique à la postérieure gratitude. Si désormais, dignement, je m’en tiens à la seconde, celle-ci se doit d’être aussi aimable qu’on le fut avec moi ! D’où l’exercice.<br/><br/><b>La poésie dédiée à la femmes, aux femmes, avenir de l'homme. Laissez-vous surprendre par ce recueil entre sensualité et hommage vibrant.</b><br/><br/>EXTRAIT DE <i>Légendes de ton corps </i><br/><br/>Il arrive<br/>Que ma nostalgie<br/>Ravive<br/>Les légendes assagies<br/>De ton corps…<br/>Le décor<br/>De tes traits<br/>Noyés de nuit<br/>Les lèvres se plaisant<br/>À jouer<br/>D’un séditieux ennui<br/>Les yeux clos<br/>Veillant assouvis<br/>Les rebellions<br/>Déjouées<br/>Tes épaules<br/>Boudant le drap<br/>Que tu fleuris<br/>D’un dénuement<br/>Complet<br/>L’avènement replet<br/>Sur ton sein<br/>D’un dansant reflet<br/>Le bombement<br/>Expectatif<br/>Du bassin<br/>Où voici<br/>Que l’on sème<br/>De si<br/>Délicieux<br/>Autant<br/>Que délictueux<br/>Dilemmes<br/><br/>À PROPOS DE L'AUTEUR<br/><br/><b>Georges Richardot</b> - Né à Epinal (Vosges), en l’an… (là, tout en bas du menu déroulant). De longue date a élu résidence à Vence (Alpes-Maritimes). Parrainé dans ses débuts<br/>(roman, poésie) par Raymond Queneau.<br/>