Publi&eacute; en trois parties entre&nbsp;1837&nbsp;et&nbsp;1843, &quot;Illusions perdues&quot;&nbsp;est un&nbsp;roman&nbsp;d&#39;Honor&eacute; de Balzac&nbsp;d&eacute;di&eacute; &agrave;&nbsp;Victor Hugo.&nbsp;<br />&quot;Illusions perdues&quot; fait partie du vaste ensemble des&nbsp;<i>&Eacute;tudes de m&oelig;urs</i>&nbsp;de &quot;<i>La Com&eacute;die humaine&quot; et</i>, attach&eacute; &agrave; ce qu&#39;il qualifiait comme&nbsp;&laquo;une histoire pleine de v&eacute;rit&eacute;&raquo;, Balzac consid&eacute;rait le triptyque composant&nbsp;ce roman&nbsp;comme un &eacute;l&eacute;ment capital de son&nbsp;grand &oelig;uvre.<br /><br />Le cadre des &quot;Illusions perdues&quot;&nbsp;est la France de la Restauration, &agrave; Angoul&ecirc;me (1re&nbsp;et 3e&nbsp;parties) et &agrave; Paris (2e&nbsp;partie). Le h&eacute;ros, Lucien Chardon (de Rubempr&eacute;) est un jeune &eacute;crivain r&eacute;put&eacute; dans sa province et r&ecirc;vant de gloire parisienne. Ami d&#39;un imprimeur qui cherche &agrave; r&eacute;volutionner l&#39;industrie de la papeterie, il est l&#39;amant de Mme&nbsp;de Bargeton, avec laquelle, fuyant le m&eacute;pris des notables locaux, il se rend &agrave; Paris.<br />La vie parisienne est d&#39;abord une d&eacute;ception pour Lucien, abandonn&eacute; par sa ma&icirc;tresse. Il conna&icirc;t une vie m&eacute;diocre, refusant de brader son premier roman historique. Il trouve un r&eacute;confort dans la fr&eacute;quentation d&#39;un c&eacute;nacle litt&eacute;raire, mais se tourne vers les facilit&eacute;s du journalisme mondain. Devenu l&#39;amant d&#39;une actrice en vue, il conna&icirc;t le succ&egrave;s et l&#39;aisance mat&eacute;rielle, en vendant les services de sa plume. Mais une cascade de p&eacute;rip&eacute;ties malheureuses va ruiner son r&ecirc;ve de gloire&hellip;