Ce r&eacute;cit &eacute;crit en 1829 sera plac&eacute;, plus tard, par Balzac en ouverture de <i>La Com&eacute;die humaine</i> &raquo;. On y retrouve la trame de ce que seront les romans la composant et l&rsquo;on y croise d&eacute;j&agrave; les h&eacute;ros d&rsquo;autres &eacute;pisodes. Tout y pr&eacute;figure la grande &oelig;uvre de Balzac. C&rsquo;est en ces quelques pages une miniature parfaite de tout ce qui suivra. La Maison du chat qui pelote, titre d&eacute;finitif que l&rsquo;auteur donna &agrave; cette ouvrage, avait &agrave; l&rsquo;origine &eacute;t&eacute; intitul&eacute; &laquo; Gloire et Malheur &raquo;. Il s&rsquo;y joue le destin d&rsquo;une femme que tout favorise. Mais l&rsquo;amour peut-il r&eacute;sister au fil des ans, &agrave; la diff&eacute;rence des classes ? Questions actuelles que Balzac, comme toujours avec son g&eacute;nie, pose et auxquelles il r&eacute;pond, nous montrant que finalement, aujourd&rsquo;hui rien n&rsquo;a chang&eacute;.<br />Quatre &laquo; sc&egrave;nes de la vie priv&eacute;e &raquo;, quatre nouvelles &eacute;crites autour de 1830 qui nous montrent Balzac commen&ccedil;ant son enqu&ecirc;te sociale, prenant pied dans le r&eacute;el, posant les premi&egrave;res pierres de l&rsquo;&eacute;difice de <i>La Com&eacute;die humaine</i>. Cette com&eacute;die est d&rsquo;abord celle de l&rsquo;amour, et trois de ces r&eacute;cits nous disent des mariages rat&eacute;s, l&rsquo;un par incompatibilit&eacute; culturelle, l&rsquo;autre par arrogance sociale, le troisi&egrave;me par folie de vengeance familiale. Mais par-del&agrave; le romanesque de l&rsquo;intrigue appara&icirc;t la vari&eacute;t&eacute; bient&ocirc;t foisonnante des types et des conditions : boutiquiers et gens de cour, vestiges de l&rsquo;Ancien R&eacute;gime, lions et loups de la Restauration, en m&ecirc;me temps que Balzac d&eacute;couvre le Paris myst&eacute;rieux et cruel qui sera l&rsquo;un des personnages principaux de son &oelig;uvre.<br />Entre la boutique et les travaux d&rsquo;aiguille, la vie n&rsquo;est pas tr&egrave;s gaie pour Virginie et Augustine, les deux filles de la Maison du chat-qui-pelote.<br />Mais voil&agrave; qu&rsquo;un peintre, empruntant au hasard la rue Saint-Denis, est s&eacute;duit par la pittoresque boutique, et par la jolie Augustine, qui lui donne bient&ocirc;t son c&oelig;ur.<br />Le sort de Virginie, qui &eacute;pouse le premier commis de boutique, para&icirc;t bien terne &agrave; c&ocirc;t&eacute; de celui de sa s&oelig;ur, par&eacute; de toutes les couleurs de l&rsquo;amour et du bonheur...