Le loup des mers est un roman de Jack London publi&eacute; en 1904.<br />Le Loup des mers (The Sea-Wolf) est un roman de l&#39;&eacute;crivain am&eacute;ricain Jack London publi&eacute; aux &Eacute;tats-Unis en 1904.<br />Pr&eacute;sentation<br />| La Raison du plus fort : voil&agrave; la devise de Loup Larsen, capitaine de la go&eacute;lette Le Fant&ocirc;me. Violent, brutal, meurtrier, ne vivant que pour vaincre et dompter les autres, Loup, &agrave; la force de titan, terrorise son &eacute;quipage fruste de matelots et de chasseurs de phoques. Secouru &agrave; la suite d&#39;un naufrage, Humphrey Van Weyden, homme de lettres distingu&eacute;, est contraint d&#39;int&eacute;grer l&#39;&eacute;quipage de la go&eacute;lette pour &laquo; apprendre &agrave; marcher avec ses deux jambes &raquo;...|<br /><br />Extrait<br />| De toutes les aventures que je vais vous raconter et que je ne sais par quel bout prendre, la faute en revient ind&eacute;niablement &agrave; mon ami Charley Furuseth. Et voici comment.<br />Il poss&eacute;dait un cottage, de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; de la baie de San Francisco, &agrave; l&rsquo;ombre du mont Tamalpais. Mais, au lieu de l&rsquo;occuper durant les mois d&rsquo;&eacute;t&eacute;, il pr&eacute;f&eacute;rait r&eacute;sider dans l&rsquo;atmosph&egrave;re &eacute;touffante et poussi&eacute;reuse de la ville, et y suer depuis le matin jusqu&rsquo;au soir.<br />L&rsquo;hiver, au contraire, il s&rsquo;y installait pour lire en paix Nietzsche et Schopenhauer.<br />J&rsquo;avais pris l&rsquo;habitude d&rsquo;aller l&rsquo;y rejoindre, le samedi apr&egrave;s-midi, pour demeurer en sa compagnie jusqu&rsquo;au lundi.<br />Et voil&agrave; pourquoi un certain lundi matin de janvier, je me trouvai &agrave; bord du ferry-boat Martinez, un excellent navire, tout neuf, qui effectuait, pour la quatri&egrave;me ou cinqui&egrave;me fois, la navette entre San Francisco et Sausalito.<br />Un &eacute;pais brouillard couvrait toute la baie&nbsp;; et en ma qualit&eacute; de terrien, je n&rsquo;&eacute;tais pas tr&egrave;s rassur&eacute;.<br />En proie &agrave; un vague malaise, je quittai le salon commun et gagnai le pont sup&eacute;rieur, o&ugrave; j&rsquo;allai m&rsquo;installer en dessous de la passerelle, et je me pris &agrave; philosopher sur cette brume myst&eacute;rieuse qui m&rsquo;enveloppait.<br />Un vent frais me soufflait au visage et j&rsquo;&eacute;tais l&agrave;, seul, dans l&rsquo;obscurit&eacute; humide. Pas compl&egrave;tement seul, car dans la cabine vitr&eacute;e qui &eacute;tait au-dessus de ma t&ecirc;te, je sentais confus&eacute;ment la pr&eacute;sence du pilote et du capitaine, qui se tenait, sans doute, pr&egrave;s de lui...|<br /><br />&nbsp;