La vieille th&egrave;se si souvent reprise et cependant peu &eacute;clair&eacute;e des influences de l&#39;art oriental sur l&#39;architecture gothique, l&#39;apport artistique et industriel des Croisades dans les cr&eacute;ations du Moyen Age avaient toujours excit&eacute; la curiosit&eacute; de mon mari.<br />Le Maroc, l&#39;Alg&eacute;rie, l&#39;Espagne, encore riches en souvenirs de la domination mauresque; Venise, ses coupoles et ses arcs en accolade; le Caire, avec ses admirables tombeaux de la plaine de Mokattam et sa triomphante mosqu&eacute;e d&#39;Hassan interrog&eacute;s tour &agrave; tour, avaient donn&eacute; leur contingent de renseignements et d&#39;informations, mais la filiation orientale de l&#39;art du Moyen Age restait encore &agrave; d&eacute;montrer. Marcel &eacute;tait intimement persuad&eacute; que la Perse Sassanide avait eu une influence pr&eacute;pond&eacute;rante sur la gen&egrave;se de l&#39;architecture musulmane, et que c&#39;&eacute;tait par l&#39;&eacute;tude des monuments des Kosro&egrave;s et des Chapour qu&#39;il faudrait d&eacute;buter le jour o&ugrave; l&#39;on voudrait substituer &agrave; des th&eacute;ories ing&eacute;nieuses des raisonnements appuy&eacute;s sur des bases solides.