&quot;Le Bachelier&quot; est un roman autobiographique de Jules Vall&egrave;s publi&eacute; en 1881.<br />&quot;Le bachelier&quot; est le second volet de la trilogie de Jacques Vingtras, <b><i>M&eacute;moires d&#39;un r&eacute;volt&eacute;</i></b>. Les deux autres &eacute;pisodes ont pour titre : &nbsp;&quot;L&#39;Enfant&quot; et &quot;L&#39;insurg&eacute;&quot;.<br /><br />Dans &quot;Le Bachelier&quot;, Vall&egrave;s continue de raconter sa vie &agrave; travers celle du h&eacute;ros et narrateur Jacques Vingtras. Plus encore que dans &quot;L&#39;Enfant&quot;, l&#39;auteur conf&egrave;re jusqu&#39;aux moindres d&eacute;tails touchants qu&#39;il donne &agrave; voir une existence exclamative et discontinue (emploi des exclamations et des alin&eacute;as). Plus que le r&eacute;cit de sa vie, c&#39;est la description de l&#39;esprit dans lequel il a v&eacute;cu, un esprit enthousiaste et na&iuml;f, qu&#39;il offre au lecteur.<br />On retrouve le Vall&egrave;s proche des mis&eacute;reux et farouche r&eacute;publicains dans ses premiers combats politiques. Alors qu&#39;il aurait pu faire carri&egrave;re dans l&#39;&eacute;ducation nationale et avoir une vie confortable, il a choisi de vivre selon ses convictions, jusqu&#39;au-boutistes, vivant dans la mis&egrave;re et la faim. Les &eacute;v&eacute;nements du r&eacute;cit &eacute;voquent le coup d&rsquo;&Eacute;tat de Napol&eacute;on III qui met fin &agrave; la Seconde R&eacute;publique, &agrave; une &eacute;poque o&ugrave; &ecirc;tre r&eacute;publicain n&#39;avait pas la m&ecirc;me signification qu&#39;aujourd&#39;hui.<br /><br /><b>R&eacute;sum&eacute;</b><br />Apr&egrave;s un &eacute;chec au baccalaur&eacute;at, Vingtras fait ses adieux au proviseur et part pour Paris. Il a une impression de libert&eacute; mais doit exercer divers petits emplois souvent ingrats et humiliants afin de se nourrir.<br />&Agrave; Paris, Jacques Vingtras amorce son engagement politique, entrav&eacute; par ses d&eacute;boires financiers, familiaux et sentimentaux. Il parle de sa volont&eacute; de d&eacute;fendre les pauvres. Il conna&icirc;t ce qu&#39;est la mis&egrave;re. Lui-m&ecirc;me a longtemps &eacute;t&eacute; un pauvre, ayant du mal &agrave; se trouver un logement, devant travailler ardemment afin de vivre. C&#39;est pourquoi il montre un int&eacute;r&ecirc;t pour le r&eacute;publicanisme et une opposition au bonapartisme et Napol&eacute;on III. Il t&acirc;te d&#39;ailleurs du journalisme et met sa plume au service de ses id&eacute;aux...