&laquo; Une prime de deux mille livres est promise &agrave; quiconque livrera, mort ou vif, l&rsquo;un des anciens chefs de la r&eacute;volte des Cipayes, dont on a signal&eacute; la pr&eacute;sence dans la pr&eacute;sidence de Bombay, le nabab Dandou-Pant, plus connu sous le nom de... &raquo;<br />Telle est la notice que les habitants d&rsquo;Aurungabad pouvaient lire dans la soir&eacute;e du 6 mars 1867.<br />Le dernier nom, &ndash; un nom ex&eacute;cr&eacute;, &agrave; jamais maudit des uns, secr&egrave;tement admir&eacute; des autres, &ndash; manquait &agrave; celle de ces notices qui avait &eacute;t&eacute; r&eacute;cemment affich&eacute;e sur la muraille d&rsquo;un bungalow en ruines, au bord de la Doudhma.<br />Si ce nom manquait, c&rsquo;est que l&rsquo;angle inf&eacute;rieur de l&rsquo;affiche o&ugrave; il &eacute;tait imprim&eacute; en grosses lettres venait d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;chir&eacute; par la main d&rsquo;un faquir, que personne n&rsquo;avait pu apercevoir sur cette rive alors d&eacute;serte. Avec ce nom avait &eacute;galement disparu le nom du gouverneur g&eacute;n&eacute;ral de la pr&eacute;sidence de Bombay, contresignant celui du vice-roi des Indes.