<p><b>Saison des Landes : la rencontre d'une vielle dame acariâtre et d'une petite fille solaire venue de loin. </b></p><p>Elle était seule depuis si longtemps, dans sa petite maison au cœur de son airial. Elle pensait qu’elle finirait ses jours ainsi, tranquille, en suivant les rites qu’elle s’était fixés. Dans la forêt, les chemins sont nombreux, se croisent, ou pas. Ils rassurent le promeneur dans sa propre solitude.<span> </span></p><p>Le bonheur est-il là ? C’est ce que croyait Saison jusqu’à ce que la vie en décide autrement.</p><p>Un jour, une lettre de la gendarmerie arrive.</p><p><b>Une très jolie histoire avec une rencontre émouvante !</b><br/><br/> <br/>EXTRAIT</p><p>Il avait plu toute la nuit. Le chemin était à nouveau raviné malgré les pierres qu'elle avait entassées pour combler les trous. C'était un chemin de sable à travers la forêt. Pendant plusieurs jours, les forestiers étaient passés, après la tempête avec leurs gros engins, et l'avaient à nouveau abîmé. Ils avaient patiné et maintenant l'eau ne pouvait plus s'écouler.</p><p>Elle avait mis des années à le rendre utilisable. Lorsqu'elle était arrivée, on ne le voyait plus. D'elle-même, avant de commencer à le défricher, elle était allée à la mairie demander où se trouvait le cadastre puis l'ayant relevé, elle était allée tailler les pins qui dépassaient et rétrécissaient le passage, puis scier des petits chênes qui d'eux-mêmes avaient poussé, au milieu. Elle avait surélevé les bords et construit des tranchées afin que l'eau puisse s'évacuer quand les orages étaient violents. Elle avait creusé à plusieurs endroits pour trouver de la <i>garluche</i>, cette pierre landaise ferrugineuse, remplie de trous, très dure, qui servait autrefois à la construction.</p><p><br/></p><p>À PROPOS DE L'AUTEURE<br/><br/><b>Marie-Anne Boutet </b>nous propose son premier roman. <br/>Depuis 30 ans, elle habite une partie de l’année au cœur de la forêt landaise. <br/>La forêt et l’auteure se sont apprivoisées.<br/></p>