Les Acteurs de bonne foi est une com&eacute;die en un acte et en prose de Marivaux, jou&eacute;e pour la premi&egrave;re fois le 30 octobre 1748.<br />L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la pi&egrave;ce repose principalement sur un jeu qu&rsquo;entretient Marivaux avec son lecteur gr&acirc;ce &agrave; la mise en abyme. En effet, le texte m&ecirc;le au sein d&rsquo;une m&ecirc;me page : entretien des acteurs sur leurs vies respectives, dialogues sur les possibilit&eacute;s de jeu et de mise en sc&egrave;ne ainsi que r&eacute;pliques d&rsquo;un texte qui est alors jou&eacute;. Dans cette pi&egrave;ce, o&ugrave; la sc&egrave;ne de com&eacute;die est rapidement d&eacute;tourn&eacute;e et donne lieu &agrave; une confusion entre la situation r&eacute;elle et la sc&egrave;ne jou&eacute;e, la mise en abyme r&eacute;v&egrave;le l&rsquo;importance de l&rsquo;illusion th&eacute;&acirc;trale. L&rsquo;histoire<br />|&hellip;Lors du mariage entre Eraste (neveu de Madamde Amelin) et Ang&eacute;lique (fille de Madame Argante), Madame Amelin a l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;une com&eacute;die, elle confie le r&ocirc;le de metteur en sc&egrave;ne &agrave; Merlin, le valet de son neveu. Ce dernier d&eacute;cide de cr&eacute;er une com&eacute;die dans laquelle valets et suivantes improviseront leur r&ocirc;le et se fonde sur le caract&egrave;re naturel de chacun pour donner des conseils sur le jeu. Blaise doit &eacute;pouser Colette, et lui-m&ecirc;me, Merlin, est fianc&eacute; &agrave; Lisette, la femme de chambre. Il imagine de faire courtiser Lisette par Blaise, tandis que lui-m&ecirc;me courtisera Colette, et il les fait r&eacute;p&eacute;ter d&rsquo;abord. Mais Colette prend la chose au s&eacute;rieux et, au lieu de railler Merlin comme on le lui a permis, elle r&eacute;pond par des amabilit&eacute;s aux compliments qu&rsquo;il lui adresse. Blaise se f&acirc;che de cette conduite de sa fianc&eacute;e. Lisette aussi trouve que Merlin joue avec trop de naturel son r&ocirc;le aupr&egrave;s de Colette. On se querelle, Madame Argante survient au bruit, et demande qu&rsquo;on ne joue pas la com&eacute;die programm&eacute;e. Madame Amelin, qui tenait &agrave; cette com&eacute;die, feint d&rsquo;annuler le mariage pr&eacute;vu entre son neveu Eraste et Angelique et de marier Eraste &agrave; son amie Araminte, bien plus &acirc;g&eacute;e. Les r&eacute;actions de Madame Argante et des autres protagonistes &agrave; cette nouvelle situation sont une com&eacute;die involontaire nouvelle. L&rsquo;arriv&eacute;e du Notaire permet un heureux d&eacute;nouement. &hellip;|