Épigraphe<br><br>Ne pousse pas la grille en fer de ce domaine<br>Où sont morts le jet d'eau, le lavoir et la cloche.<br>Vois, l'herbe a recouvert le sentier qui t'y mène<br>Et nul chien sur le seuil n'aboie à ton approche.<br><br>On nomme ce logis la maison des tristesses...<br>Jamais les contrevents ne battent les murailles.<br>Nulle lampe aux carreaux n'allume sa caresse<br>Et le perron est obstrué par les broussailles.<br><br>Ne te penche qu'un peu pour regarder et passe..<br>Le colombier muet n'a plus de tourterelles.<br>Mille oiseaux autrefois volaient sur la terrasse<br>Et des roses croissaient ici, mais où sont-elles?.<br><br>Le maître de l'endroit est un homme bizarre.<br>Il eut jadis un grand chagrin. De quelle sorte,<br>Nul ne le sait... Il est de paroles avare...<br>Le vent dans les sapins chante sa douleur morte<br><br>Il aimait tant bêcher un peu, soigner les roses,<br>Arracher l'herbe folle aux coins des avenues: