Cr&eacute;&eacute;es au d&eacute;but du si&egrave;cle dernier pour informer les investisseurs sur la sant&eacute; &eacute;conomique des entreprises de chemin de fer, les agences de notation financi&egrave;re d&eacute;frayent la chronique.&nbsp;<br /><br />Mises en cause en 2008 pour leurs notations des produits structur&eacute;s responsables de la &laquo; crise des subprimes &raquo;, elles sont aujourd&rsquo;hui critiqu&eacute;es en tous sens pour leur r&ocirc;le dans la crise de la dette souveraine.&nbsp;<br /><br />Hier encore structures myst&eacute;rieuses du monde de l&rsquo;expertise, les agences de notation financi&egrave;res sont d&eacute;sormais au c&oelig;ur des d&eacute;bats d&rsquo;une opinion publique inqui&egrave;te :<br />&ndash; Quelles m&eacute;thodes de notation financi&egrave;re mettent-elles en &oelig;uvre et que faut-il en penser ?<br />&ndash; Comment ont-elles &eacute;t&eacute; propuls&eacute;es au rang de r&eacute;gulateur mondial du cr&eacute;dit ?<br />&ndash; Quelles sont les r&egrave;gles juridiques qui encadrent ou devraient encadrer leurs actions ?<br />&ndash; Ne sont-elles pas en train de faire main basse sur des enjeux politiques &agrave; l&rsquo;&eacute;gard desquels elles ne jouissent d&rsquo;aucune l&eacute;gitimit&eacute; ?<br />&ndash; Ne sont-elles pas &eacute;galement un sympt&ocirc;me d&rsquo;une &eacute;volution plus fondamentale de la gouvernance globale ?<br /><br />Autant de questions que se posent tant les sp&eacute;cialistes de ces mati&egrave;res que les citoyenset auxquelles le pr&eacute;sent ouvrage entend apporter des &eacute;l&eacute;ments de r&eacute;ponse au carrefour de la science &eacute;conomique, de la science juridique et de la philosophie du droit.