Le mot cl&eacute; de Libambos est l&rsquo;accaparement (&ldquo;grabbing&quot; en anglais), une pratique qui a toujours fait partie int&eacute;grante des politiques coloniales et post-coloniales. Non seulement l&#39;accaparement des terres, mais aussi de l&#39;eau, des for&ecirc;ts, des ressources g&eacute;n&eacute;tiques et mini&egrave;res et maintenant aussi du sable et de l&#39;air. Gr&acirc;ce aux nouveaux moyens de communication des organisations paysannes,&nbsp; l&rsquo;accaparement a gagn&eacute; en visibilit&eacute;&nbsp; et touche davantage la communaut&eacute; internationale et les populations.<br /><br />Pourquoi ce titre : dans la langue Kimbundu (Angola), le mot &quot;libambos&quot; d&eacute;signait les cha&icirc;nes que les esclaves portaient aux pieds et, par cons&eacute;quent, les longues colonnes d&#39;esclaves transport&eacute;s par bateaux en Am&eacute;rique. Ce titre, qui fait r&eacute;f&eacute;rence &agrave; ce sentiment d&#39;esclavage, vient d&#39;un raisonnement que l&#39;inspecteur de police James &ldquo;Grosses Fesses&rdquo; a avec des membres de la communaut&eacute; o&ugrave; le viol et le meurtre de la jeune Pureza Mwito ont eu lieu. Une invitation &agrave; ne pas l&acirc;cher prise, &agrave; ne pas devenir esclave et &agrave; prendre en main son propre destin et ses responsabilit&eacute;s.