L&rsquo;Illusion comique est une pi&egrave;ce de th&eacute;&acirc;tre en cinq actes &eacute;crite par Pierre Corneille en 1635, repr&eacute;sent&eacute;e pour la premi&egrave;re fois au th&eacute;&acirc;tre du Marais en 1636.<br />Corneille condense et ma&icirc;trise dans cette pi&egrave;ce tous les genres th&eacute;&acirc;traux, : &laquo; Le premier acte n&rsquo;est qu&rsquo;un prologue &raquo; qui s&rsquo;inspire de la pastorale. &laquo; Les trois suivants font une com&eacute;die imparfaite &raquo; avec son personnage de commedia dell&#39;arte, Matamore. Cette &laquo; com&eacute;die imparfaite &raquo; &eacute;volue vers une tragi-com&eacute;die avec ces &eacute;pisodes de rivalit&eacute;, d&rsquo;emprisonnement et de mort. &laquo; Le dernier est une trag&eacute;die, et tout cela cousu ensemble fait une com&eacute;die &raquo;.<br />Pr&eacute;sentation<br />| Un p&egrave;re (Pridamant) cherche son fils qu&#39;il n&#39;a plus vu depuis 10 ans, il sera amen&eacute; dans la Grotte d&#39;un magicien (Alcandre) qui a &eacute;norm&eacute;ment de pouvoir et lui demande de lui montrer la vie de son fils durant le temps o&ugrave; il ne l&#39;a plus vu. ...|<br />|Source Wikip&eacute;dia|<br /><br />Extrait<br />| ACTE premier<br />Sc&egrave;ne premi&egrave;re<br />PRIDAMANT, DORANTE.<br /><br />DORANTE<br />Ce mage qui d&rsquo;un mot renverse la nature<br />N&rsquo;a choisi pour palais que cette grotte obscure.<br />La nuit qu&rsquo;il entretient sur cet affreux s&eacute;jour<br />N&rsquo;ouvrant son voile &eacute;pais qu&rsquo;aux rayons d&rsquo;un faux jour,<br />De leur &eacute;clat douteux n&rsquo;admet en ces lieux sombres<br />Que ce qu&rsquo;en peut souffrir le commerce des ombres.<br />N&rsquo;avancez pas&nbsp;: son art au pied de ce rocher<br />A mis de quoi punir qui s&rsquo;en ose approcher&nbsp;;<br />Et cette large bouche est un mur invisible,<br />O&ugrave; l&rsquo;air en sa faveur devient inaccessible,<br />Et lui fait un rempart, dont les funestes bords<br />Sur un peu de poussi&egrave;re &eacute;talent mille morts.<br />Jaloux de son repos plus que de sa d&eacute;fense,<br />Il perd qui l&rsquo;importune, ainsi que qui l&rsquo;offense&nbsp;;<br />Malgr&eacute; l&rsquo;empressement d&rsquo;un curieux d&eacute;sir,<br />Il faut, pour lui parler, attendre son loisir&nbsp;:<br />Chaque jour il se montre, et nous touchons &agrave; l&rsquo;heure<br />O&ugrave;, pour se divertir, il sort de sa demeure...|