Publi&eacute; &agrave; Leyde en 1637 en fran&ccedil;ais et anonymement, le &quot;Discours de la m&eacute;thode&quot; (sous-titr&eacute;&nbsp;<i>Pour bien conduire sa raison, et chercher la v&eacute;rit&eacute; dans les sciences</i>) servait, dans les premi&egrave;res &eacute;ditions, d&#39;introduction &agrave; un recueil d&#39;&eacute;tudes scientifiques&nbsp;mettant en application cette m&eacute;thode&nbsp;:&nbsp;<i>La Dioptrique</i>,&nbsp;<i>Les M&eacute;t&eacute;ores</i>&nbsp;et&nbsp;<i>La G&eacute;om&eacute;trie</i>.&nbsp;.<br />Ce livre est certainement le plus accessible qu&rsquo;ait &eacute;crit Ren&eacute; Descartes. Il y expose sa m&eacute;thode philosophique qui, si elle fut critiqu&eacute;e &agrave; de nombreuses reprises par la suite notamment dans ses conclusions sur la s&eacute;paration radicale entre le corps et l&rsquo;&acirc;me, a &eacute;t&eacute; reconnue pour sa rigueur et son int&eacute;r&ecirc;t intellectuel.<br />Ce discours marque une rupture avec la tradition&nbsp;scolastique, jug&eacute;e trop &laquo;&nbsp;sp&eacute;culative&nbsp;&raquo; par Descartes (sixi&egrave;me partie), et se pr&eacute;sente plut&ocirc;t comme un plaidoyer en faveur du progr&egrave;s des techniques et pour une nouvelle fondation des sciences sur des bases plus solides.