Cette histoire est celle d&rsquo;un insucc&egrave;s, mais la femme qui &eacute;choua disait qu&rsquo;on en pourrait faire un r&eacute;cit instructif et qui m&eacute;riterait d&rsquo;&ecirc;tre imprim&eacute; pour le plus grand profit de la g&eacute;n&eacute;ration nouvelle.<br />La g&eacute;n&eacute;ration nouvelle ne demande point &agrave; recevoir des le&ccedil;ons, &eacute;tant tout &agrave; fait pr&ecirc;te &agrave; en donner &agrave; quiconque voudra bien lui en demander.<br />Qu&rsquo;importe! Voici l&rsquo;histoire.<br />Elle commence o&ugrave; doit commencer une histoire qui se respecte, c&rsquo;est-&agrave;-dire &agrave; Simla: c&rsquo;est l&agrave; que toutes commencent et que quelques-unes finissent d&rsquo;une fa&ccedil;on funeste.<br />La m&eacute;prise vint de ce qu&rsquo;une femme des plus intelligentes commit une maladresse, et ne la r&eacute;para point.<br />Les hommes ont le droit reconnu de faire des faux pas; mais qu&rsquo;une femme intelligente commette une erreur, c&rsquo;est en dehors des voies r&eacute;guli&egrave;res de la Nature et de la Providence.<br />Tous les braves gens savent en effet qu&rsquo;une femme est la seule chose infaillible qu&rsquo;il y ait au monde, except&eacute; le titre d&rsquo;emprunt &eacute;mis par le gouvernement en 1879, et portant int&eacute;r&ecirc;t &agrave; quatre et demi pour cent.