La Révolution, « le printemps arabe », au fur et à mesure qu'elle se défigure, se débarrasse de ceux&nbsp;qui ont été ses initiateurs. Quelques transfuges, tard venus, se l'approprient et entreprennent de&nbsp;réécrire son histoire. La révolution tant admirée, qui suscita une lueur d'espoir au sein des masses&nbsp;arabes, n'a pas échappé elle non plus au sort commun à toutes les révolutions. Elle est aujourd'hui&nbsp;devenue une révolution défigurée, une révolution détournée, une révolution trahie.<br><br><br>À PROPOS DE L'AUTEURE<br><br><br>La Métisse, <b>Sonia Cheniti</b>, femme de sciences mais aussi de lettres et voyageuse engagée a commencé l'écriture très jeune, par amour pour ce jeu, sans avoir la moindre idée de son impact. Pour elle, écrire est la chose la plus mystérieuse, la plus passionnante qui soit. Là, elle espère faire passer le fait qu'un écrivain a à la fois besoin du réel et besoin de s'en débarrasser en inventant un monde magique, irréel... Et puis ce monde si irréel, peut-être n'est-il pas aussi irréel, il pourrait être la face cachée du réel, mystère !<br>Sonia Cheniti vit aujourd’hui en Azarbaidjan, un très beau pays du Caucase situé sur la ligne de division entre l'Europe et l'Asie. <br>Sonia Cheniti a déjà écrit plusieurs ouvrages :<i> La Colombe de l'Arche</i>, <i>Fleur de saison</i> ;<i> Écrits de femmes</i> ; <i>L’ombre d’Eda,</i> et reçu plusieurs prix : Diplôme de nouvelles, prix concours international « femmes méditerranée », juin 2010 ; 2e prix de concours poésie « Éclosion de vers » organisé par la Maison des associations culturelles Achouria, Carthage.<br>