Le Rouge et le Noir, sous-titr&eacute; Chronique du XIXe si&egrave;cle, puis Chronique de 1830, est un roman &eacute;crit par Stendhal, publi&eacute; le 13 novembre 1830.<br />R&eacute;sum&eacute;<br />|&hellip;Le roman est divis&eacute; en deux parties : la premi&egrave;re partie retrace le parcours de Julien Sorel en province, &agrave; Verri&egrave;res, puis &agrave; Besan&ccedil;on, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment son entr&eacute;e chez les R&ecirc;nal, et sa passion avec Louise de R&ecirc;nal, de m&ecirc;me que son s&eacute;jour dans un s&eacute;minaire ; la seconde partie porte sur la vie du h&eacute;ros &agrave; Paris comme secr&eacute;taire du marquis de La Mole, et la passion qu&rsquo;il a avec sa fille, Mathilde&hellip;|<br />Citation<br />&laquo; Messieurs les jur&eacute;s, l&#39;horreur du m&eacute;pris que je croyais pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole. Messieurs, je n&#39;ai point l&#39;honneur d&#39;appartenir &agrave; votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s&#39;est r&eacute;volt&eacute; contre la bassesse de sa fortune.<br />Je ne vous demande aucune gr&acirc;ce. Je ne me fais point illusion, la mort m&#39;attend : elle sera juste. J&#39;ai pu attenter aux jours de la femme la plus digne de tous les respects, de tous les hommages. Madame de R&ecirc;nal avait &eacute;t&eacute; pour moi comme une m&egrave;re. Mon crime est atroce, et il fut pr&eacute;m&eacute;dit&eacute;. J&#39;ai donc m&eacute;rit&eacute; la mort, messieurs les jur&eacute;s. Quand je serais moins coupable, je vois des hommes qui, sans s&#39;arr&ecirc;ter &agrave; ce que ma jeunesse peut m&eacute;riter de piti&eacute;, voudront punir en moi et d&eacute;courager &agrave; jamais cette classe de jeunes gens qui, n&eacute;s dans un ordre inf&eacute;rieur, et en quelque sorte opprim&eacute;s par la pauvret&eacute;, ont le bonheur de se procurer une bonne &eacute;ducation, et l&#39;audace de se m&ecirc;ler &agrave; ce que l&#39;orgueil des gens riches appelle la soci&eacute;t&eacute;.<br />Voil&agrave; mon crime, messieurs, et il sera puni avec d&#39;autant plus de s&eacute;v&eacute;rit&eacute;, que, dans le fait, je ne suis point jug&eacute; par mes pairs. Je ne vois point sur les bancs des jur&eacute;s quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indign&eacute;s... &raquo;<br />|Wikip&eacute;dia|<br />&nbsp;