Cet ouvrage nous fait d&eacute;couvrir l&rsquo;Organisation pour l&rsquo;Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) cr&eacute;&eacute;e par le Trait&eacute; de Port-Louis (&icirc;le Maurice) du 19 octobre 1993 et entr&eacute; en vigueur le 18 septembre 1995. Afin de cr&eacute;er un espace &eacute;conomique dot&eacute; d&rsquo;une s&eacute;curit&eacute; juridique susceptible d&rsquo;attirer les investissements &eacute;trangers et de consolider les investissements nationaux, les &Eacute;tats membres se sont fortement inspir&eacute;s du droit des affaires fran&ccedil;ais, le contexte socio-&eacute;conomique africain n&rsquo;ayant pas &eacute;t&eacute; suffisamment pris en compte dans la mise en place de ce dispositif. Le tissu &eacute;conomique des pays membres de l&rsquo;OHADA se caract&eacute;rise par la pr&eacute;dominance du secteur informel sur le secteur formel. Cette &eacute;tude nous pr&eacute;sente le cas du Cameroun dont le secteur informel compte un peu plus de 90% des emplois. Ainsi, bien que ce secteur soit le moteur du d&eacute;veloppement &eacute;conomique en Afrique, le l&eacute;gislateur de l&rsquo;OHADA n&rsquo;en a pas suffisamment tenu compte lors de l&rsquo;&eacute;laboration des actes normatifs.<br />Le cadre juridique est donc inadapt&eacute; au secteur informel. Or, pour que l&rsquo;int&eacute;gration &eacute;conomique africaine r&eacute;ussisse (c'est l'un des objectifs de l&rsquo;OHADA), il est n&eacute;cessaire de consid&eacute;rer tous les acteurs de la vie &eacute;conomique. L&rsquo;&eacute;tude vise en ce sens l&rsquo;identification des mesures qui pourraient &ecirc;tre prises dans le cadre de l&rsquo;espace OHADA d&rsquo;une part et dans le cadre national camerounais d&rsquo;autre part, pour &eacute;laborer une l&eacute;gislation appropri&eacute;e au secteur informel, le r&eacute;sultat recherch&eacute; &eacute;tant la migration progressive des op&eacute;rateurs du secteur informel vers le secteur formel de l&rsquo;&eacute;conomie. Cet ouvrage int&eacute;ressera les magistrats, les avocats sp&eacute;cialis&eacute;s dans le droit des affaires, les chefs d&rsquo;entreprise africains, mais &eacute;galement les professionnels de l&rsquo;&eacute;conomie comme les banquiers, ou encore les professeurs et leurs &eacute;tudiants. L&rsquo;ouvrage a &eacute;t&eacute; soutenu par le Fonds scientifique Jean Bastin AISBL.