Vers sept heures du matin, &Eacute;mile, gar&ccedil;on de bureau, v&ecirc;tu comme un simple mortel d&rsquo;un pantalon et d&rsquo;une chemise, promenait un balai &eacute;lectrique sur le tapis d&rsquo;une vaste pi&egrave;ce.<br />Ce cabinet spacieux &eacute;tait celui de M. Maurice Langrevin, &eacute;diteur. Il &eacute;tait meubl&eacute; confortablement, mais sans recherche. Des armoires &eacute;taient venues y prendre place, au hasard des &eacute;v&eacute;nements. C&rsquo;est ainsi que la grande biblioth&egrave;que en bois noir venait de la maison Borbat, &eacute;diteur d&rsquo;ouvrages de droit, dont M. Langrevin avait un jour rachet&eacute; le fonds. Une autre armoire vitr&eacute;e, en noyer cir&eacute;, avait &eacute;t&eacute; trouv&eacute;e, un jour de pluie, &agrave; l&rsquo;H&ocirc;tel des Ventes&hellip; Un buste de Cic&eacute;ron venait &eacute;galement de chez Borbat. Un groupe de trois coureurs en bronze, sans pr&eacute;tention au symbole, avait &eacute;t&eacute; offert par ses employ&eacute;s &agrave; M. Langrevin, &agrave; l&rsquo;occasion du quaranti&egrave;me anniversaire de la fondation de la maison.