Si l&rsquo;esprit de corps est, comme je crois, un sentiment digne d&rsquo;&eacute;loges, quelles louanges r&eacute;servera-t-on &agrave; un ancien cavalier de ma connaissance, qui ne cesse de proclamer la pr&eacute;excellence de l&rsquo;arme de la cavalerie apr&egrave;s avoir servi une ann&eacute;e comme dragon d&rsquo;active, deux fois vingt-huit jours comme dragon de r&eacute;serve, sans avoir jamais su monter &agrave; cheval ?<br />&hellip; Ce cavalier &laquo; d&rsquo;affectation &raquo; a, &agrave; son tableau, une quarantaine de chutes, toutes, bien entendu, en service command&eacute;, car, depuis sa rentr&eacute;e dans la vie civile, il s&rsquo;est abstenu du moindre contact avec le noble solip&egrave;de, dont Buffon a eu tort, selon certains, de consid&eacute;rer la conqu&ecirc;te comme d&eacute;finitive.<br />J&rsquo;aurais voulu le voir, M. de Buffon, avec ses jolies manchettes, en selle sur la jument Bretagne, afin de constater simplement comment il s&rsquo;y serait pris, rien que pour l&rsquo;emp&ecirc;cher de trottiner.