&Eacute;crit en 1611, &quot;La Temp&ecirc;te&quot; est souvent consid&eacute;r&eacute;e comme le dernier travail que William Shakespeare a &eacute;crit par lui-m&ecirc;me, sans collaboration.<br /><br />Au retour du mariage de la princesse Claribel avec le roi de Tunis, le vaisseau du roi de Naples, Alonso, qu&#39;accompagne son fils Ferdinand, est pris dans une temp&ecirc;te et s&#39;&eacute;choue sur une &icirc;le habit&eacute;e par un monstre, Caliban, et par un esprit a&eacute;rien, Ariel. L&#39;ancien duc de Milan, Prosp&eacute;ro, nagu&egrave;re &eacute;vinc&eacute; du tr&ocirc;ne par son fr&egrave;re Antonio, y vit depuis douze ans : or c&#39;est lui qui a magiquement provoqu&eacute; la temp&ecirc;te...<br /><br />&quot;La Temp&ecirc;te&quot; est une com&eacute;die, mais sa dimension comique reste discr&egrave;te. Cette oeuvre singuli&egrave;re semble surtout l&#39;&eacute;quivalent d&#39;un &laquo;masque de cour&raquo;, spectacle total aux ballets bien r&eacute;gl&eacute;s, avec chants et musique, o&ugrave; domine l&#39;art de l&#39;enchanteur. Et l&#39;enchanteur est ici l&#39;omnipr&eacute;sent Prosp&eacute;ro, qui a mis &agrave; son service Caliban et Ariel. Chass&eacute; du pouvoir, il exerce sa vengeance, mais ne refuse pas la main de sa fille &agrave; Ferdinand...