Sylvianne Roche eBooks
eBooks di Sylvianne Roche di Formato Epub
L’italienneHistoire d’une vie. E-book. Formato EPUB Sylvianne Roche - Bernard Campiche Editeur, 2016 -
Le parcours d’une femme à la ténacité étonnante"Marie-Rose : Je savais que cette femme qui montait les escaliers de la boutique avec son chapeau cloche allait compter dans ma vie.Sylviane : Je lui ai donné ma carte, mon téléphone, alors que je ne le fais jamais. Marie-Rose: Sylviane représentait la femme que j’aurais voulu être.Sylviane : « Marie-Rose m’a donné l’occasion de me racheter de la chance que j’ai dans la vie.Elles disent parce que c’était elle, parce que c’était moi. Deux sœurs.On rêve qu’on a pleuré avec elles, qu’on a pleuré de rire dans leurs bras lorsqu’elles se sont raconté leurs vies l’hiver passé dans l’appartement lausannois de Marie-Rose. On envie la confiance qu’elles ont placée l’une dans l’autre, immédiatement, aux premières paroles dites. Instinctivement, en sachant d’avance qu’elles auraient une histoire commune.Deux femmes. Une écrivaine, Sylviane Roche, professeur de français à Nyon, et une Italienne du Sud, vendeuse de mode dans une boutique lausannoise, qui lui ressemble, Marie-Rose De Donno. Mères et femmes, brunes et fortes. Lumineuses. Mères, mamans comme une évidence : c’est par Sandro que tout a commencé, que ça ne finira jamais. Sandro, ce fils éblouissant, retrouvé mort il y a trois ans au bas de l’esplanade de Montbenon à Lausanne, écrasé sur la station-service. (…) Elle veut savoir, cette mort ne la laissera pas en paix tant qu’il y aura encore quelque chose à comprendre, à expliquer…" - Isabelle Falconnier, L’HebdoUn roman biographique porté par la merveilleuse harmonie qui unit deux femmes exceptionnellesEXTRAITJe m’appelle Marie-Rose, mais quand j’étais petite, tout le monde me disait Rosetta. Je suis née le 19 août 1950, en Italie du Sud dans une petite ville qui s’appelle Maglie. Nous étions cinq enfants. Je suis la dernière. Évidemment ma mère ne me voulait pas ! Elle a tout essayé pour avorter : les aiguilles à tricoter, des bains avec de l’eau salée, tous les vieux trucs de bonne femme. Elle a tout fait pour que je ne naisse pas. Rien à faire. Je m’accrochais déjà, tu vois. Obstinée. Après, elle s’en voulait, elle avait très peur que je ne sois pas normale avec tous ces trucs ! Elle culpabilisait, la pauvre. Eh bien non. Je suis venue au monde malgré tout et tout à fait normale. Enfin j’espère !Alors voilà, ça c’est l’histoire de ma naissance. Tu vois, ça commence bien.A PROPOS DES AUTEURESSylviane Roche, d’origine française, est née à Paris, dans le quartier du Marais. Elle est venue en Suisse à l’âge de vingt ans et s’est installée à Lausanne. Elle s’y est mariée et a eu deux enfants, Emmanuel et Élodie. Elle a aussi obtenu une licence de lettres à l’Université de Lausanne. Bien qu’elle ait été très bien accueillie et intégrée en Suisse, elle s’est toujours sentie dépaysée, exilée à Lausanne, et reste très attachée à Paris et à la France où vit toute sa famille et où elle rentre souvent.D’origine italienne, Marie-Rose De Donno vit et travaille en Suisse depuis de très nombreuses années. Elle a raconté son parcours dans L’Italienne, écrit avec Sylviane Roche.
Le Temps des cerisesRécit d'une vie écrite à l'encre des souvenirs. E-book. Formato EPUB Sylvianne Roche - Bernard Campiche Editeur, 2016 -
Quand on ne sait pas comment dire les choses, il est encore possible de les écrire"Je viens de lire votre livre et je dois vous dire que j’ai vraiment été très touché. Moi aussi plusieurs fois j’ai eu la gorge serrée… et ce n’est pas étonnant tant la vie de votre héros bien que très différente rejoint parfois la mienne. Il n’y a que cinq ou six ans de différence entre nous mais à cette époque (40-45) il s’agit presque d’une génération différente (la Résistance en particulier) et pourtant, moi aussi, il m’arrive parfois de me demander si je ne suis pas devenu vieux con devant la tournure des événements… Je me trompe peut-être mais j’ai du mal à croire que votre héros est de pure fiction et j’imagine que vous avez été inspirée par quelqu’un de proche. Peu importe puisque le résultat est là. Merci de m’avoir fait ce beau cadeau." - Jean FerratUn roman biographique émouvant avec une délicieuse pointe d’humourEXTRAITJ’ai eu soixante-quinze ans mardi dernier… Ce n’est pas particulièrement drôle, mais il paraît que c’est la vie. Hier dimanche mes enfants m’ont invité à déjeuner au restaurant et m’ont offert un appareil pour écouter les disques compacts et quelques disques pour aller avec. C’est une petite boîte plate, pas beaucoup plus grande qu’un camembert. Ça se branche sur un ampli, c’est extraordinaire. Je ne suis pas un grand écouteur de musique, mais il faut avouer que c’est tout de même de la belle mécanique ! Il y avait aussi un nouveau stylomine en argent avec mon nom et la date gravés dessus, avec lequel j’écris en ce moment. Ils étaient très contents de me faire ce plaisir. C’est ça, la famille, et ce n’est pas si mal, après tout. J’ai pensé beaucoup de mal de la famille, quand j’étais jeune (j’ai failli écrire quand j’étais plus jeune !). J’en ai même dit. Chacun réagit comme il peut, moi, je me défendais… Et puis j’y suis revenu, à la famille. Les enfants, les petits-enfants, les arrière-petits-enfants bientôt… Je ne suis pas mécontent, je suis même assez fier, comme si j’y étais pour quelque chose.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"La grande histoire se montre ici sans ostentation, Sylviane Roche restant à hauteur humaine pour évoquer Joseph à travers les méandres d’une vie frottée à son époque, et désormais rétrécie, promise à la tisane et aux gestes lents. Net, dépouillé, émouvant, avec de la gaieté dans ses eaux mélancoliques, c’est le roman d’un homme qui a chanté Le temps des cerises et qui médite Le temps des noyaux." - Michel Audétat, L'Hebdo"Du tourbillonnement enthousiaste des premiers chapitres à l’apaisement méditatif des dernières pages, Sylviane Roche excelle à inventer l’écriture à l’état naissant où son héros advient peu à peu à une existence langagière autonome." - Jean Kaempfer, Journal de GenèveA PROPOS DE L’AUTEURSylviane Roche, d’origine française, est née à Paris, dans le quartier du Marais. Elle est venue en Suisse à l’âge de vingt ans et s’est installée à Lausanne. Elle fait partie du comité de direction de la revue littéraire lausannoise Écriture, et enseigne la littérature française, l’histoire et l’espagnol dans un gymnase cantonal. Elle écrit des articles de critique littéraire dans divers journaux et a publié un recueil de nouvelles (Les Passantes), trois romans (Le Salon Pompadour ; Septembre ; Le Temps des cerises), un récit (L’Italienne, en collaboration avec Marie-Rose De Donno) et un recueil de « contes psychologiques » (L’Amour et autres contes). Elle est également traductrice de l’espagnol (en particulier Puerto final de l’Argentin Daniel Mayer).
RSVP124 questions à propos du savoir-vivre. E-book. Formato EPUB Sylvianne Roche - Bernard Campiche Editeur, 2016 -
124 questions-réponses que l’on se pose au quotidien sur nos relations avec les autres"Mon regard, certes, ne prétend absolument pas arriver au niveau de la recherche sociologique. Mais c’est ma passion pour l’être humain dans tous ses états qui est à l’origine de mon intérêt pour ces questions de vie sociale, et ma démarche n’est pas loin de celle qui m’a, naguère, amenée à écrire quelques romans.Car le savoir-vivre est loin de n’être qu’une simple liste de conventions sociales surannées. Il constitue la base de la vie sociale. Comprendre la politesse, comment et pourquoi elle fonctionne, savoir ce qui la sous-tend et à quoi elle sert, c’est pénétrer au cœur même des cultures, et c’est aussi comprendre la logique profonde qui préside aux relations humaines. - Sylviane RocheSylviane Roche répond sans détours, avec des exemples et des arguments fondés sur de sérieuses recherchesEXTRAITPourriez-vous aborder le sujet du parfum et des personnes qui en abusent quitte à en imprégner leurs voisins ? De quelle manière polie peut-on le leur faire remarquer ? – CatherineLéon Pierre-Quint, ami et biographe de Proust, raconte qu’un jour (ou plutôt une nuit) où il rendait visite au grand écrivain, celui-ci s’interrompit tout à coup : « Cher ami, dit-il, je vous prie, est-ce que je vais vous causer beaucoup de désagrément si je vous demande d’enlever le mouchoir de votre veston ? Vous savez que je ne peux supporter les parfums… » Puis il sonne sa gouvernante : « Céleste, prenez le mouchoir de Monsieur et mettez-le dans une autre pièce… Cher ami, la dernière fois que vous avez eu la bonté de venir me voir – car personne ne vient plus voir le malade que je suis –, j’ai été obligé d’exposer pendant trois jours dans la cour le fauteuil où vous étiez assis et qui était resté tout imprégné de parfum… » On voit que Proust, dont on connaît pourtant l’extrême politesse, ne s’embarrassait pas pour faire remarquer à un jeune ami qu’il avait un peu forcé sur le vaporisateur. Mais c’était Proust, et il avait l’excuse de l’asthme et du génie.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"Présenter ses condoléances par SMS, baisser le dossier de son siège dans l’avion, porter un toast en toquant les verres, proposer des charentaises à ses invités. La prêtresse romande des bonnes manières répond, en les classant par thème, à cent vingt-quatre questions que tout le monde se pose pour mieux vivre en société. Les adeptes y puiseront de quoi tendre vers le quidam parfait. Les autres préféreront appréhender ce recueil de chroniques, publiées précédemment dans le quotidien Le Temps, sous l’angle du second degré. Et, avouons-le sans mauvaise manière: lu ainsi, c’est souvent très, très, drôle !" - CM, Guide TV LoisirsA PROPOS DE L’AUTEURSylviane Roche, d’origine française, est née à Paris, dans le quartier du Marais, et vit en Suisse depuis une vintaine d'années.Elle fait partie du comité de direction de la revue littéraire lausannoise Écriture, et enseigne la littérature française, l’histoire et l’espagnol dans un gymnase cantonal. Elle écrit des articles de critique littéraire dans divers journaux et a publié un recueil de nouvelles (Les Passantes), trois romans (Le Salon Pompadour ; Septembre ; Le Temps des cerises), un récit (L’Italienne, en collaboration avec Marie-Rose De Donno) et un recueil de « contes psychologiques » (L’Amour et autres contes). Elle est également traductrice de l’espagnol (en particulier Puerto final de l’Argentin Daniel Mayer).