Thierno Diallo eBooks
eBooks di Thierno Diallo di Formato Epub
Nous-mêmesRoman. E-book. Formato EPUB Thierno Diallo - Publishroom, 2020 -
Une nuit vouée à l'écriture et aux égarements de la pensée... Seul le bruit du stylo sur un lit de feuilles blanches résonnait dans cette chambre à l'atmosphère silencieuse.Que peut-on écrire toute une nuit lorsque l'on est aussi égoïste et ingrat ? avait-elle pensé.L'histoire de Lui et Elle, mélangée à toutes les autres, flottait dans cette chambre à l'ambiance nocturne.Cette auteur avait fini par plonger dans un sommeil profond, alors que le sort du monde commençait à cet endroit.Notre planète méritait-elle d'être sauvée ? À vous de juger. Il était une fois un mot jouant avec d’autres, afin de raconter des scènes de la vie à mon imagination. Elles sont devenues des histoires faisant danser mes stylos depuis mon enfance, toujours sur une mélodie poétique.Il est des fois le moment où la vie nous amène à les partager sans modération afin de nourrir aux cotés des autres récits, le monde qui nous entoure.Il sera plusieurs fois le temps d'inventer de nouvelles aventures et continuer de faire vivre ma passion de l'écriture au service de vos futurs lectures...Découvrez les cheminements des pensées d'un auteur, les rencontres imaginées par lui et les questionnements profonds dans ce roman fascinant. EXTRAITJe commence par noircir la robe blanche de cette feuille par des pensées aléatoires, en l’absence de ma compagnie du passé : la solitude. Quelle idée de démarrer cette lettre par celle qui s’est jouée régulièrement de moi depuis l’enfance ! Elle m’a souvent bordé lorsque l’obscurité s’installait et que le sommeil faisait grève sans revendication particulière. Nous sommes devenus intimes, échangeant nos confidences et nos histoires, souvent dans une atmosphère silencieuse. Manipulatrice et perverse, elle s’est longtemps amusée de notre relation exclusive et envahissante. En vrai prédateur, elle aimait me dérober bon nombre de mes nuits, sans possibilité de fuite. J’ai très vite compris que cette solitude me dévorait au moment du sommeil pour me faire renaître le jour, dans un jeu mélancolique. Elle me susurrait : « Je me nourris de ta gêne des autres, de ton incompréhension du monde et de quelques gouttes de ton mal-être ». J’ai tenté de la quitter des centaines de nuits et quelques journées aussi. Tel un chat s’amusant avec sa proie sans volonté de la manger, chacun de nos tête-à-tête était la preuve de son sadisme. Je me souviens que cette rencontre marqua notre séparation. Je me souviens de ce jour, en attendant le train.