Balthazar Forcalquier eBooks
eBooks di Balthazar Forcalquier
Chroniques noires à ThouarsPolar régional. E-book. Formato EPUB Balthazar Forcalquier - Geste Éditions, 2019 -
Découvrez cinq enquêtes politiques menées par Balthazar, un journaliste solitaire, à Touars !Cet ouvrage regroupe cinq intrigues policières dans lesquelles on retrouve Balthazar, un journaliste solitaire, anarchiste et alcoolique. Ces histoires se déroulent à Thouars sur fond d’actualité politique. Partez à la rencontre d’un couple de « justes pendant la guerre », d’une personne accusée à tort d’un meurtre, d’un commissaire véreux, de sans-abris... Des personnages atypiques au cœur d’enquêtes originales. L’auteur nous entraîne dans la ville de Thouars grâce à ses chroniques teintées d’humour.Ce roman policier régional, peuplé de personnages étonnants et imprévisibles, vous entraînera avec humour dans les méandres de la ville de Thouars !EXTRAITDerrière mon verre, je t’observe lecteur inconnu. Et tu te dis : avec cette lamentable histoire de « signature », Balthazar ne fait pas dans la finesse quand même. C’est vrai, mais les faits sont les faits. Je n’y puis rien.Je ne suis pas l’un des vandales et leurs mauvaises manières ne sont pas les miennes ; du moins je n’ai pas les leurs. Nuance ! Et puis, lecteur inconnu (et sobre, en plus, si ça se trouve) tu vas voir, au fil de cette aventure que, vraiment, l’espèce humaine est parfois bien plus répugnante, bien plus infecte que la belle nature. Et que ces fatales ténèbres illuminent les âmes plus perverses. Oui, je sais les ténèbres ne peuvent rien illuminer. Et bien si ! C’est même ainsi qu’on peut détecter les trous noirs. Justement parce qu’ils attirent la lumière. D’une certaine manière ils s’illuminent. Le monde est étrange, je l’avoue.En attendant, Karantec restait inconsolable. Chaque soir, au café des Arts, Balthazar faisait exprès de perdre au tric trac. Mais ces victoires mal acquises laissaient Karantec indifférent. Signe d’une profonde mélancolie. La dépression s’installa quand on trouva dans le jardin public (qui n’avait ni pelouse ni parterres fleuris, mais seulement un immense boulodrome en terre battue) quand on trouva une dizaine de bouteilles vides provenant de la cave du Breton, et autant de canettes de soda également vides.- « Putain, Balthazar, ils boivent mon vin avec du soda ! »- « C’est dingue. Même à Bressuire ils n’oseraient pas. Procédons par élimination. Ce ne sont pas des musulmans. Ce ne sont pas des extraterrestres, vu qu’on n’en a jamais vu. Ce ne sont pas des gens de Parthenay parce qu’avec le brouillard qu’ils ont en ce moment on ne trouve même pas la sortie de ville. Peut-être des Niortais puisqu’ils sont incertains. Ah… Oui… Des Niortais : à moitié vin à moitié soda. »- « Arrête tes conneries » dit Karantec qui avait quand même décroché un triste sourire.C’est alors que, du fond de la rue Saint-Médard, s’éleva un cri : - « Au secours ! Aux vandales ! »CE QU'EN PENSE LA CRITIQUEAmis lecteurs, je ne peux que vous recommander cet ouvrage qui pour certains vous fera découvrir le nord des Deux Sèvres et pour d'autres regorge d'anecdotes plus croustillantes les unes que les autres sur le département 79. - doublepage, BabelioÀ PROPOS DE L'AUTEURÀ Blois le journal local proposa à Philippe L’Excellent (alias Balthazar Forcalquier) un travail de journaliste. D’accord, beau métier ! Parthenay, Saumur, Thouars et quelques passages dans d’autres sous-préfectures ponctuent sa carrière à La Nouvelle République du Centre Ouest. Une ville est toujours une (petite) planète à explorer. Il vit à Thouars.
Calibres et massacreChroniques noirs à Thouars. E-book. Formato EPUB Balthazar Forcalquier - Geste Éditions, 2018 -
Deux intrigues secouent la ville de Thouars.Deux intrigues secouent la ville de Thouars :Calibres - Soudain les patrons sont exécutés ! Les licenciements cessent ! Un crime absolument parfait s’invite pour l’occasion ! La mécanique du récit, comme celle d’une arme de précision, est implacable et fait mouche.Massacre - Pour prendre le pouvoir, l’extrême droite est prête à tout. La presse molle devient complice. Tout devient atroce. La vérité arrivera par des chemins de traverse grâce aux gens du voyage.Nul besoin d’avoir lu le premier ouvrage Chroniques Noires à Thouars pour s’immerger dans ces aventures traversées par des anarchistes, des alcooliques, des lâches, des fachos, des salauds, de chics types. On peut se tremper tout vif dans ces pages toutes neuves qui mèneront Balthazar vers le noir désespoir. Et pourtant c’est drôle ! Quel cocktail !Laissez-vous tenter par ce recueil de chroniques noires, et pourtant drôles... à découvrir !EXTRAITSCalibres - Michel Crapute était le patron d’une boîte sans syndicat, la RIGOMEX, qui fabriquait des petits ressorts. L’activité était florissante. Michel Crapute roulait en Porsche Cheyenne et avait sa carte de membre bienfaiteur au golf. Balthazar le connaissait peu, mais il l’avait croisé voici quelques jours ; et de curieuse manière. Les conditions de travail à la RIGOMEX étaient infernales, le personnel travaillait dans une poussière atroce, sans protection, car les évacuateurs étaient toujours en panne. Un intérimaire, qui n’aurait jamais dû venir là, alla se plaindre au contremaître, et fut mis dehors dans l’heure qui suivit. Et dans l’heure qui suivait il était devant Balthazar : « Faut faire un article ! c’est le Moyen Âge là-dedans ! » Massacre -Le photographe fit la grimace, il n’avait pas grand-chose en archive : Balthazar ne venait pas aux arbres de Noël du journal, il n’était même pas venu chercher sa médaille du travail. Il y avait bien un vague cliché pour le départ en retraite de Jako Flanur, mais on le voyait au fond de la salle et il avait d’évidence déjà pas mal picolé… C’est con mais un journaliste prend cent photos par semaine et l’on n’a pas un cliché de lui. Le syndicat, sollicité, fournit finalement une photo d’identité en renâclant. Alors on fit appel au dessinateur du journal pour composer, comme une BD, les étapes balthazariennes : ses débuts dans d’obscures rédactions perdues en forêt ou abandonnées au fond des plaines, ses rancœurs, ses caprices, ses colères, sa solitude, ses ivresses, et, pour finir, une représentation fort émouvante du drame : Balthazar grimaçant au-dessus d’une fillette en sang.À PROPOS DE L'AUTEURÀ Blois le journal local proposa à Philippe L’Excellent (alias Balthazar Forcalquier) un travail de journaliste. D’accord, beau métier ! Parthenay, Saumur, Thouars et quelques passages dans d’autres sous-préfectures ponctuent sa carrière à La Nouvelle République du Centre Ouest. Une ville est toujours une (petite) planète à explorer. Il vit à Thouars.